En 2022, la Belgique a délivré près de 200 000 titres de séjour, mais a également refusé plusieurs dizaines de milliers de demandes. Face à une décision défavorable de l'administration, de nombreux étrangers se sentent démunis. Pourtant, des voies de recours existent pour faire valoir leurs droits. Maître KAMBA, avocat spécialisé en droit des étrangers à Molenbeek-Saint-Jean et Anderlecht, vous guide dans ces démarches parfois complexes.
Les litiges en droit des étrangers en Belgique sont variés. Parmi les plus courants, on trouve :
Face à ces situations, il est crucial de réagir rapidement, car les délais de recours sont souvent très courts. Selon les cas, ils varient de 48 heures à 30 jours.
Bon à savoir : En 2022, le CGRA a traité plus de 21 000 demandes d’asile, et 37 % des décisions ont accordé une protection internationale.
Lorsqu'on reçoit une décision défavorable, la première étape consiste souvent à exercer un recours administratif. Il existe deux types de recours :
Ces recours doivent être introduits dans les 30 jours suivant la notification de la décision. Leur intérêt est de permettre un réexamen du dossier, mais ils ne sont pas obligatoires avant de saisir un juge.
Exemple : Ahmed, ressortissant marocain, a vu sa demande de titre de séjour rejetée malgré une promesse d’embauche valide en Belgique. Son avocat a introduit un recours gracieux auprès de l’Office des Étrangers, en mettant en avant ses liens sociaux et économiques avec le pays. Suite à cet argumentaire, la décision initiale a été annulée.
Si les recours administratifs échouent ou ne sont pas pertinents, il est possible de saisir le Conseil du Contentieux des Étrangers (CCE) par un recours contentieux. Le CCE est compétent pour traiter les litiges liés aux décisions de l’Office des Étrangers et du CGRA.
Les délais pour saisir le CCE varient selon la nature de la décision :
Le CCE peut annuler la décision, enjoindre à l’administration de revoir le dossier ou, dans certains cas, accorder un statut de séjour directement.
A noter : Vous pouvez demander un référé-suspension devant le CCE pour empêcher une expulsion en urgence si un doute sérieux existe sur la légalité de la décision.
Au vu de la complexité du droit des étrangers en Belgique et des courts délais pour agir, être assisté par un avocat spécialisé est souvent indispensable. Ce dernier pourra :
Si vos ressources sont limitées, vous pouvez bénéficier de l’aide juridique de deuxième ligne (pro Deo), qui couvre tout ou partie des frais d’avocat et de procédure. Cette aide est accessible sous conditions de revenus, notamment pour les bénéficiaires du CPAS ou des allocations sociales.
Bon à savoir : Des associations spécialisées, telles que le Ciré ou Médecins du Monde, offrent un accompagnement juridique pour les publics vulnérables, comme les mineurs non accompagnés ou les victimes de traite humaine.
Malgré un contexte migratoire plus strict, de nombreux recours permettent aux étrangers de défendre leurs droits face à l’administration belge. Selon l’article 13 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme, tout individu a droit à un recours effectif.
À retenir :
Maître KAMBA, avocat expérimenté en droit des étrangers, met son expertise à votre service pour faire valoir vos droits en Belgique. Basé à Molenbeek-Saint-Jean et Anderlecht, son cabinet vous accompagne dans toutes vos démarches juridiques, pour une issue favorable à votre situation. Contactez-le dès aujourd’hui pour un accompagnement personnalisé.